Après un passage remarqué sur le panneau du MUR d’Oberkampf en février 2013, les choses se sont précipitées pour Aurel Rubbish. Au printemps dernier, il signait sa première exposition solo « Gratia Plena » chez Speertra en Suisse. Cet automne, c’est la galerie Mathgoth qui a le plaisir de l’accueillir pour « New Romantic ».
En quelques années, le jeune français est devenu un des plus dignes représentants de ce qu’on appelle le « hand paper cut », à l’instar de la New-yorkaise Swoon.
C’est aux travers d’un vingtaine de nouvelles pièces que l’artiste présente ses fines dentelles de papier rechaussées de feuilles d’or ; chacune reposant au centre d’un carnet Moleskine (fidèle compagnon de nombreux artistes-peintres).
Plusieurs dizaines (et parfois centaines) d’heures sont nécessaires à la réalisation de chacune de ses pièces où visages et végétaux viennent se confondre sous le regard bienveillant d’insectes et d’oiseaux.