Après le succès de « New Romantic » en novembre 2014, la galerie Mathgoth consacrait un nouveau solo show à Aurel Rubbish. Dans « Paper pop », l’artiste urbain a présenté un ensemble de papiers découpés où se croisent les influences du street art, du tatouage et du pop surréalisme.
Dans la lignée du symbolisme et de l’art nouveau, les visages qu’il découpe sur un fond noir rehaussé de collages (de bons du trésor, papiers à origami), de peinture ou de feuilles d’or, paraissent voués à se confondre avec une nature aussi luxuriante que chargée de menaces. Fragiles et délicats, ils se mêlent à une profusion d’éléments végétaux et animaux, et agrègent fleurs, plumes, mouches, ailes de papillons ou peaux de serpents.