Quelle est la relation qui unit le peintre à son modèle, entre distance et intimité ?
Pour David Walker, peintre un portrait est d’abord une affaire de rencontre. Depuis la séance de photographie qui prélude à l’exécution du tableau jusqu’à son exposition, l’artiste et son modèle s’engagent dans une relation qui les amène à se dévoiler peu à peu, à outrepasser leurs préjugés, et à réduire entre eux une distance tout à la fois physique et psychologique, sinon culturelle. Chez le portraitiste anglais, cette confrontation est d’autant plus complexe qu’il a choisit pour sa troisième exposition à la galerie Mathgoth de peindre essentiellement des inconnus rencontrés via des sites de petites annonces, et de les représenter selon son habitude en gros plan, voire en très gros plan.
A la fois fidèles à sa démarche et reflets d’une évolution dans sa manière d’aborder la couleur, les toiles présentées dans le cadre de « The distance between us is equal » révèlent la maturité d’un artiste qui ne tient jamais rien pour acquis.
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