Pour sa toute première exposition solo à la Galerie Mathgoth, Reka propose de plonger son public dans un “Mirage”. Reka : « Cette exposition est presque comme un mood board qui explore le thème du mirage, notre vision pouvant être trompeuse. Dans un mirage, vous voyez ce que vous désirez voir ».
Un mirage qui se révèle aussi un virage vers l’abstraction, où le Cubisme prend l’ascendant sur le Surréalisme – deux mouvements artistiques où il puise son inspiration. De là à dire que le travail de Reka est carré, il n’y a qu’un pas… Carré, dans le soin qu’il met à exécuter ses figures à l’esthétique particulière, faites d’aplats aux couleurs vives, de courbes et de lignes où la peinture s’imprime sur les supports sans une bavure. Carré, dans ses compositions où des patchworks aux accents pop et sans couture flirtent avec la géométrie. Quel que soit l’angle duquel on regarde ses peintures, leurs perspectives mouvantes nous invitent à la réflexion, voire à l’illusion d’optique par le jeu des couleurs, des tracés et des volumes.