Tomás João, alias « Nature the Artist« , est un jeune portugais talentueux, complice de Bordalo II. Avec une touche personnelle, il illustre les conflits entre l’humanité et la nature. Dans cette exposition, il crée des œuvres inspirées par des chefs-d’œuvre classiques par le biais desquels il nous rappelle le rôle crucial des abeilles, les véritables « artistes » de notre écosystème.
Créateur d’un univers délirant et humoristique, Stom500, artiste suisse, nous emmène dans un voyage culturel avec des masques en bois de têtes d’animaux. Du Mexique au Japon en passant par le Nigéria ou Venise, les masques ont des significations variées et sont des éléments incontournables de la culture populaire. Avec ses oeuvres en bois, Stom500 souhaite ici célébrer l’universalité et l’interconnection de l’homme avec la nature.
Enfin, Grégory Valentin, architecte de formation et lauréat du prix Street Art 2024 de la Fondation Renault, expose des créations qui n’ont d’abstrait que l’allure. Plus le regardeur s’avance, plus son œil s’habitue et saisit l’ingéniosité du travail. Qu’il s’agisse d’un simple aphorisme ou de l’intégralité de L’Étranger de Camus, le texte est au cœur de la composition. L’artiste joue avec la typographie, l’interlignage, la couleur et le volume pour transformer une œuvre littéraire en œuvre picturale.
Informations pratiques :
29 novembre 2024 – 11 janvier 2025
du mercredi au samedi, de 14.00 à 19.00
Entrée gratuite
Vernissage en présence d’artistes le vendredi 29 novembre à partir de 18 heures
La galerie Mathgoth est heureuse de vous présenter ce nouvel accrochage unique, réunissant trois artistes aux styles très distincts : Miss.Tic, Alber et Jean Faucheur. Leurs visions et techniques singulières se côtoient pour offrir une riche diversité et un résultat à la fois varié et de grande qualité.
Depuis la disparition de Miss.Tic le 22 mai 2022, aucune œuvre issue de son atelier n’avait encore été proposée sur le marché. Récemment, ses ayants droit, Charlotte et Antoine Novat, ont demandé à la galerie Mathgoth de représenter désormais le travail de l’artiste. C’est avec plaisir que nous proposons à l’occasion de ce nouvel accrochage, une sélection de toiles et d’estampes de cette immense créatrice.
Jean Faucheur est un artiste aux multiples facettes, d’une richesse et d’une complexité fascinantes. Pilier de l’art urbain en France, il est un véritable touche-à-tout, maîtrisant aussi bien le dessin, la sculpture, la peinture, la photographie que l’art de l’aérosol. Nous sommes heureux de remettre en lumière des œuvres historiques : de très rares toiles réalisées dans les années 80, témoins précieux de son parcours artistique.
Alber a créé spécialement une série de nus, inspirés de photographies qu’il a lui-même réalisées. Cinq toiles, toutes de format identique, 80 x 60 cm, où s’expriment la sensualité des courbes féminines et l’audace colorée du style si distinctif de l’artiste. À travers ces œuvres, le corps féminin devient un langage, vibrant et subtil, où chaque trait et chaque nuance révèlent l’essence de son regard.
Informations pratiques :
6 novembre – 23 novembre 2024
du mercredi au samedi, de 14.00 à 19.00
Entrée gratuite
L’art urbain est un phénomène mondial avec des racines profondément françaises.
Au fil des décennies, cet art public a évolué pour devenir l’un des mouvements artistiques les plus influents et universels de notre époque. La France, en particulier, a joué un rôle crucial dans l’émergence et la diffusion de cet art. Dès les années 80, des artistes français, animés par une créativité sans bornes et une détermination à toute épreuve, ont su s’imposer comme des pionniers. Leur ingéniosité et cette touche d’audace, parfois perçue comme de la folie à l’époque, ont contribué à façonner le paysage artistique urbain tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Dans sa nouvelle exposition intitulée « Origine », la galerie Mathgoth se donne pour mission de redonner à César ce qui lui revient de droit. Elle a sollicité plusieurs de ces défricheurs à faire dialoguer deux de leurs œuvres : l’une créée dans les années 80 ou 90 et l’autre produite récemment.
Avec Miss.Tic, Epsylon Point, Jean Faucheur, Jef Aérosol, Jérôme Mesnager, Speedy Graphito, VLP et Gérard Zlotykamien.
Informations pratiques :
26 septembre – 26 octobre 2024
du mercredi au samedi, de 14.00 à 19.00
Vernissage en présence d’artistes le jeudi 26 septembre à partir de 18 heures
Entrée gratuite
Jace est de retour pour une nouvelle exposition personnelle, la 8ème à la galerie Mathgoth. En cette année olympique, l’artiste réunionnais s’est accaparé les Jeux de Paris 2024 avec l’humour qu’on lui connait. Loin de la dénonciation exacerbée, du militantisme primaire teinté d’accrocs sarcastiques et de défaitisme, Jace s’amuse simplement à jouer avec cet événement exceptionnel que sont les J.O. L’artiste ne juge pas, il s’amuse, il aime se moquer. Sur son île on dirait « li aime moukaté ». Et il faut bien l’avouer, parfois ça fait le plus grand bien !
Informations pratiques :
22 juin – 20 juillet 2024
du mercredi au samedi, de 14.00 à 19.00
Vernissage en présence de l’artiste le samedi 22 juin à partir de 15 heures
Entrée gratuite
Un « Safe Space » c’est ce dont Hera a toujours rêvé.
Les endroits les plus sûrs sont ceux que nous forgeons dans notre esprit. Y a-t-il mieux à faire que d’imaginer quelque chose de beau et de positif, de le répandre autour de soi et d’espérer qu’il illuminera la journée de quelqu’un ?
Informations pratiques :
16 mai – 15 juin 2024
du mercredi au samedi, de 14.00 à 19.00
Vernissage en présence de l’artiste le jeudi 16 mai à partir de 18 heures
Entrée gratuite
À l’occasion de la nouvelle édition de la foire parisienne, la galerie dévoile les créations de trois artistes : Bordalo II, Jef Aérosol et Gérard Zlotykamien. Chacun d’eux propose des œuvres exclusives, spécialement conçues pour l’événement.
Gérard Zlotykamien a réalisé une série d’Éphémères sur papier, mêlant techniques et matières, insufflant de l’innovation dans son style si distinctif. Bordalo II, dont les œuvres sont si rares, a conçu une série de ses fameux portraits d’animaux réalisés à partir de déchets divers. Jamais présentées en France, certaines de ses créations sont entièrement réalisées en bois recyclé. Toujours en quête d’exploration et d’innovation, Jef Aérosol a entrepris de travailler sur un support inédit. Il a méticuleusement patiné à la main des plaques d’aluminium avant d’y appliquer ses pochoirs, dont nombreux sont totalement inédits. Ce nouveau support conserve l’atmosphère urbaine de ses créations tout en préservant son style singulier.
Philippe Hérard se distingue dans le paysage artistique urbain depuis près de 15 ans. Son art est un voyage au cœur de l’extraordinaire, un monde où le singulier, l’onirique et l’absurde s’entrelacent d’une manière fascinante.
Chacune de ses œuvres est une plongée dans un univers unique, empreint d’une poésie qui transcende les limites de la réalité. Ses peintures capturent des instants de vie, comme des clichés photographiques de scènes insolites et décalées. Dans chaque tableau, il crée un microcosme étrange où la solitude se mêle à la rêverie, où l’évasion prend des formes inattendues, et où l’absurdité devient une source d’inspiration.
L’artiste a affiné un style qui lui est propre, créant une imagerie captivante et souvent figée parvenant à faire voyager le regardeur dans un monde où tout est possible, même au cœur de ces petites scènes intrigantes.
Pour cette première exposition personnelle à la galerie Mathgoth, l’artiste dévoile 25 œuvres sur carton. « Voyageur Immobile« , un monde où le rêve et l’absurdité ouvrent des portes insoupçonnées vers les plus grands et les plus beaux voyages.
La galerie Mathgoth est heureuse de présenter une exposition rétrospective hors norme, à l’occasion des 60 ans des premières interventions de Gérard Zlotykamien dans la rue.
En 1963, Gérard Zlotykamien participe avec cinq autres jeunes artistes à la Biennale de Paris. Les portraits des dictateurs Salazar et Franco réalisés par Arroyo (membre du groupe) sont censurés par le Ministère de la Culture pour des raisons diplomatiques. Profondément indigné par cette décision qu’il juge injuste, Gérard Zlotykamien décide de prendre ses distances avec le monde de l’art et ses conventions. Il réalise que lors des expositions collectives, les artistes se battent pour que leurs œuvres soient le plus près possible des vitrines. Alors, autant peindre directement à l’extérieur, là où on peut être le mieux vu : dans l’espace public. Sans le savoir, il donne ainsi naissance à ce qui deviendra le Street Art. Il trace avec frénésie dans les rues ses figures évanescentes qu’il appelle « Éphémères », qui peuvent être des ombres, des souvenirs, des hommages ou des fantômes.
Depuis plus de 60 ans, l’œuvre de Gérard Zlotykamien n’a cessé d’évoluer. Sur les murs lézardés de lieux abandonnés ou destinés à la destruction, sur des matelas, des cartons ou tout autre type d’encombrants, ses « Éphémères » nous rappellent la fragilité et la fugacité de l’existence, évoquant toutes les formes possibles d’effacement et de disparition.
Quoi qu’il en soit, pour Gérard Zlotykamien, ses œuvres ne sont pas un message qui assène une vérité. Une seule certitude : chaque être vivant, quelle que soit la durée de sa vie, est simplement de passage. Nous sommes tous éphémères.
⚠️⚠️⚠️adresse de l’événement : 1, rue Alphonse Boudard – 75013 Paris
La galerie Mathgoth a le plaisir de présenter Broken Beauties, la nouvelle exposition personnelle de Fenx. À travers une dizaine de toiles, l’artiste célèbre à nouveau sa vision de la beauté des femmes; en explorant cette fois le temps qui passe et les effets du vieillissement.
Fenx imagine des portraits féminins, au trait précis mais sans s’attarder sur trop de détails afin de laisser le regardeur s’y projeter librement.
Ces peintures rendent hommage à la beauté intemporelle qui réside dans les imperfections et les petites cicatrices de la vie. Les femmes représentées portent fièrement les marques du temps, valorisées par les motifs floraux qui les entourent.
Ces mêmes motifs souvent utilisés pour représenter l’esthétisme éphémère, renforcent ainsi l’idée que la vie est fragile et puissante à la fois.
La technique de Fenx, aux traits précis et contrôlés, forme ainsi des images fortes, émouvantes qui illustrent la sagesse, la féminité et l’expérience qui viennent avec l’âge.
Quant aux motifs floraux, très inspirés par la céramique et appliqués beaucoup plus spontanément, ils créent un contraste visuel intéressant et soulignent la beauté unique de chaque personne représentée dans ses peintures.
Broken Beauties, tel le concept japonais du wabi-sabi, célèbre la beauté de l’imperfection et de l’impermanence, reflet même du cycle de la vie. Un principe selon lequel l’harmonie réside dans le naturel et non dans l’absence de défauts.
Cette nouvelle exposition exalte la multiplicité et la richesse de l’esthétisme féminin et de sa beauté, dépeignant son évolution avec les années, tout en maintenant son magnétisme et sa vigueur intacts.
La galerie Mathgoth sera cette année encore présente sur la foire parisienne. Elle y présentera 2 artistes qui marquent l’histoire de l’art urbain. Gérard Zlotykamien, fondateur du courant qui fête les 60 ans de ses Éphémères cette année, expose une sélection d’œuvres anciennes et récentes. Il partage le stand avec son ami Jef Aérosol qui a choisi de revenir avec quelques clins d’œil sur l’événement de ses 40 ans de Pochoirs qu’il a célébré à l’automne dernier à la galerie Mathgoth, dans le cadre d’une exposition hors norme.
La galerie Mathgoth a le plaisir d’accueillir l’artiste norvégien Anders Gjennestad pour sa nouvelle exposition personnelle Employee of the Month. Du 24 mars au 22 avril 2023, les visiteurs pourront découvrir un corpus d’œuvres inspiré de l’énergie cinétique de l’individu et des lois de la gravité.
Anders Gjennestad, qui vit et travaille à Berlin, est connu pour ses compositions dynamiques qui engagent le spectateur dans un échange interactif. Le temps, l’espace, le mouvement et l’énergie deviennent des valeurs perceptibles à travers ses œuvres.
Les peintures présentées dans l’exposition Employee of the Month sont toutes composées de personnages qui occupent la quasi-totalité du support, mettant en exergue la notion de mouvement dans un espace réduit. Chaque œuvre interroge sur la façon de se mouvoir dans un lieu exigu, et comment cet espace affecte ou entrave le déplacement.
Anders Gjennestad utilise des matériaux récupérés et sélectionnés avec soin, tels que des boîtes en bois ou en métal, des panneaux émaillés, ou encore des cartes. Il y couche ses pochoirs d’une finesse exceptionnelle qu’il découpe toujours d’après ses propres photos. Les ombres omniprésentes viennent y accentuer l’harmonie et la vigueur de l’action, l’équilibre et la force du geste.
Employee of the Month est la quatrième exposition personnelle d’Anders Gjennestad à la galerie Mathgoth.
Maintes fois reportée pour des raisons sanitaires, la nouvelle exposition de Fintan Magee arrive enfin. Plus de 5 ans après Waves qui l’avait fait découvrir au public français, l’artiste australien nous invite dans son univers singulier. Ses peintures au réalisme saisissant naviguent toujours entre onirisme et réalité.
Avec l’exposition Particles, Fintan Magee interpelle, intrigue et interroge. Des situations au demeurant anodines comme ses silhouettes grandeur nature démultipliées par les miroirs d’un ascenseur, ou ses natures mortes martelées par le prisme d’un verre cathédrale finissent sous son pinceau par créer une interaction entre sa peinture et le public.
Fintan Magee est né en 1985 à Lismore, en Australie. Il est un des plus importants muralistes actuels. Fintan a réalisé des fresques dans le monde entier : Australie, Angleterre, Autriche, États-unis, France, Colombie, Inde, Argentine, Ukraine, Norvège, Danemark…
Fintan Magee vit et travaille à Brisbane en Australie.
Le Gouzou a 30 ans, impossible de passer à côté d’un tel événement. C’est pourquoi dès le 25 novembre, la galerie Mathgoth accueillera son créateur JACE pour une exposition anniversaire où l’humour et facétie flirtent avec conscience et gravité.
L’année 2022 marque le 40ème anniversaire du premier pochoir de Jef Aérosol. A l’occasion de cet anniversaire, l’artiste et la galerie Mathgoth ont conçu une exposition hors-norme réunissant plus de 300 œuvres originales. Jef Aérosol investira face à la Bibliothèque François Mitterrand (Paris 13ème), des locaux bruts de béton sur plus de 600 m². L’exposition reflètera d’une part, le travail de Jef Aérosol au quotidien dans la rue, et présentera d’autre part, les « œuvres d’atelier ». Archives personnelles, vidéos, œuvres historiques et récentes confèreront à cet événement un caractère rétrospectif indispensable pour fêter et saisir l’évolution de 40 ans de pochoirs.
Adresse de l’événement : 147 Avenue de France et 1 rue Joseph Boudard – Paris 13
Pour cette nouvelle exposition Gérard Zlotykamien a décidé de présenter 2 séries d’œuvres. La première se compose de toiles récentes réalisées au cours des derniers mois. La seconde date de 1981. Il s’agit d’œuvres sur papier réalisées à Avignon lors d’une prouesse artistique intitulée « 500 Dessins en 24 Heures ». Ces œuvres n’ont jamais été présentées au public.
L’exposition « Éphémères » coïncide avec la publication de la monographie de l’artiste.
Cette année encore, la galerie Mathgoth était au Carreau du Temple à Paris pour la 6ème édition de Urban Art Fair. Sur son premier stand, la galerie proposait un solo show de l’artiste portugais Bordalo II, sur le second elle présentait des oeuvres de Fenx, de Mambo ainsi que des éditions.
Stand : U8
Hera était de retour avec sa première exposition solo à Paris. Un événement incontournable.
La galerie réunit une sélection d’œuvres choisies de 5 pochoiristes essentiels : Miss Tic, Jana & JS, Anders Gjennestad et Jef Aérosol
Parallèlement à son travail au sein du célèbre duo Herakut, l’artiste berlinois Falk Lehmann, alias AKUT, a développé son travail de manière indépendante en tant que photographe et artiste urbain contemporain.
Le portrait est l’un des sujets les plus illustres de l’histoire de l’art. Pour AKUT, il est le plus intéressant.
Avec sa première exposition personnelle intitulée « Liminalité Individuelle« , il met l’accent sur le portrait en tant que magnum opus, le plaçant au centre de son travail créatif. Le photoréalisme expressif et délicat rencontre les racines subtiles du graffiti, créant ainsi des individus d’aujourd’hui qui font face à leur existence dans la liminalité.
Akut – Alber – Belin – Fenx – Fintan Magee – Hera – Philippe Hérard – Isaac Cordal – Jace – Jef Aérosol – Jorge Rodriguez-Gerada – Julio Anaya Cabanding – Mambo – Miss Tic – Mode 2 – Andrea Ravo Mattoni – Spear – Yseult YZ Digan – Gérard Zlotykamien
Il n’est pas aisé de présenter un corps dénudé dans la rue. Par contre, il s’installe à merveille dans l’intimité de l’atelier et
donc dans celle de la galerie.
Avec la complicité d’une vingtaine d’artistes séduits par l’idée de se
confronter au sujet, cette exposition Nu, présentera des œuvres sur
différents supports, selon leur vision et leur technique.
Le Nu ne doit pas être confondu avec vulgarité et sexualité, le voir plus en tant que déshabillé. Il est représenté dans l’Histoire de l’Art depuis l’Antiquité, comme symbole de force et courage au travers des sculptures masculines, puis il devient féminin déclarant la beauté, sensualité, érotisme.
Le Street Art doit perpétuer cette tradition picturale.
A une période où on essaye de nous faire croire que le corps dénudé est indécent et qu’il faut le cacher, cette exposition vient casser les mauvais codes.
Les réseaux sociaux et leurs modérateurs puritains perdent leur un temps à traquer le moindre sein pour le cacher, FaceBook censure une publication représentant le tableau de Courbet L’Origine du Monde…
Peut-être est-il temps de remettre à leur place ces puritains, en rappelant notamment l’importance du Nu dans l’art.
La galerie Mathgoth accueille Jace pour sa 6ème exposition personnelle. Jace a préparé une série de toiles de lin représentant des ex-votos ainsi que des photos de son album personnel détournées et imprimées sur Dibond : Ex-Foto.
Nous voici à nouveau dans un moment de réveil, de reprise, de relance, de renaissance, avec l’espoir que sera le bon, cette fois…
En présentant des ex-votos, Jace exprime son souhait de jours meilleurs pour retrouver une joie de vivre mais aussi le plaisir de rire. Il le prouve, en ayant réalisé une soixantaine de photos détournées et imprimées sur Dibond, mettant à nouveau son personnage : le Gouzou dans des situations drôles et burlesques. Son travail sur toile est pour lui axé sur les ex-votos dont l’amour est l’unique sujet, comme pour prouver que le sentiment amoureux est plus fort que tous les obstacles.
Afin d’en faire profiter le mieux possible, la galerie sera ouverte, en plus de ses horaires habituels, le dimanche de 15h00 à 19h00.
Si le peintre bien connu pour ses pochoirs animés de flèches rouges a été convié à quasiment toutes les collectives de la galerie depuis son ouverture, cette exposition personnelle d’un des pionniers de l’art urbain est une première chez Mathgoth.
Il convient de garder en mémoire l’exposition collaborative de 2015 « Synergy » présentée avec le photographe anglais Lee Jeffries, qui avait marqué les esprits. Les débuts de 2021 pointent le fervent désir de prendre un nouveau départ après une année éprouvante, et en ce sens le titre de ce solo show donne le ton aussi sûrement que le tube éponyme des Jackson Five. ABC, ce sont les prémisses d’une écriture, l’écho d’un univers sonore (en anglais ces trois lettres correspondent aux notes la, si, do) en concordance avec des portraits bien choisis. Depuis plus de 40 ans Jef Aérosol, artiste complet pratiquant musique et chant, compose sa propre partition visuelle, conviant dans la rue et son atelier les dieux de son Olympe intime, icônes du rock, du folk et du blues, poètes et plasticiens avant-gardistes ou encore figures politiques emblématiques. En parallèle, il s’amuse à peindre des autoportraits facétieux comme pour conjurer le sort et nous invite à appréhender un art en lien constant avec son engagement, l’actualité, les valeurs qui le portent et les causes qu’il défend. En plein cœur d’une pandémie frappant la planète depuis un an, on clame partout qu’il faut se réinventer, alors Jef Aérosol s’active sous les vapeurs de la bombe pour donner à voir des œuvres à façon inscrites dans notre époque. Au fil des personnalités qu’il met à l’honneur, l’artiste pluridisciplinaire nous rappelle que la musique, la lecture, la culture sont E comme Essentiels. Que leur disparition – pour reprendre le titre d’un fameux roman de l’écrivain oulipien Georges Pérec dans lequel manque justement cette voyelle E – n’est pas pour demain tant que la création perdure et qu’elle forge en nous l’Espoir. Dans cette lignée, Jef Aérosol illustre la langue des oiseaux de Prévert avec subtilité, parsemant notamment ses pochoirs de ces volatiles comme autant de notes pépiant à nos oreilles désormais affublées des cordons d’un masque. Un masque qui ne l’empêche nullement de s’exprimer au travers d’une technique incomparable, où le dripping s’allie harmonieusement aux contours des matrices découpées au cordeau. Pas moins de 26 œuvres déclinant les lettres de l’alphabet latin composent cette exposition. Elles se présentent sous un format unique exclusivement vertical (80 x 60 cm) et des supports originaux constitués de châssis de bois enduits de béton, le tout minutieusement réalisé à la main. Ainsi la matière minérale incontournable de nos paysages urbains, le béton, se pare de personnages encrés sur des morceaux de murs avec un effet saisissant.
Un catalogue original et au format atypique est édité tout spécialement, permettant de conserver la trace de ce que l’on peut appeler un abécédaire en exercice de stèles – et de style – inédit.
L’année 2020 marque le dixième anniversaire de la galerie Mathgoth. A cette occasion, nous organisons une importante exposition collective. En clin d’œil à notre exposition « Fifty-Fifty » de 2012, nous avons invité les amis de la galerie à réaliser une œuvre d’un même format : 50 x 50 cm. Plus de 70 d’entre eux ont répondu à l’invitation :
Addison Karl, Adrian Falkner, Akacorleone, Akut, Alber, Alëxone, Anders Gjennestad, Andrea Ravo Mattoni, Anthony Lister, Astro, Aurel Rubbish, Base23, C215, Chanoir, Charlélie Couture, Claude Blo Ricci, Colorz, Cope2, Cornbread, CT, Dan23, Der, Ender, Epsylon Point, Fansack, Fenx, Fintan Magee, FKDL, Gérard Zlotykamien, Gilbert Petit, Gilbert Coqalane, Hera, Herakut, Indie 184, Isaac Cordal, Jace, James Reka, Jana & JS, JBC, Jean Faucheur, Jean Théodore, Jef Aérosol, Jérôme Mesnager, Johnannes Mundinger, Jorge Rodriguez-Gerada, Kogaone, Kongo, Labrona, Lady M, Lee Jeffries, Mr. Lolo, Mademoiselle Maurice, Mambo, Miss Tic, Philippe Hérard, Rero, Romain Froquet, Rylsee, Speedy Graphito, Stew, Surfil, Tanc, Tetar, Thom Thom, TWOONE, Various & Gould, Wesr, Zenoy, Zmogk, Zosen Bandido
Mademoiselle Maurice revient pour son troisième solo show (très) personnel intitulé « Amour ». Ce sentiment universel s’y décline en une quarantaine d’œuvres qui témoignent de la capacité de l’artiste à transcender ses thématiques et à se dépasser pour étonner et donner le meilleur d’elle-même. Par le biais d’un voyage introspectif jusqu’aux tréfonds de son âme, l’origamiste inspirée nous parle dans un même élan de crise existentielle et de méditation, jouant constamment sur les extrêmes avec le brio qu’on lui connait.
Si la création se révèle souvent curative, pour Mademoiselle Maurice elle est une nécessité vitale. L’année 2019 fut pour elle une période particulièrement éprouvante. Minée par deux maladies, elle écope de la perte de deux amis proches et d’une rupture amoureuse ; s’ensuit la redécouverte perturbante du célibat à 35 ans, après une vie de couple pendant plus de dix ans. C’est aussi cette année-là qu’elle effectue un voyage en Inde qui la bouleverse. Elle séjourne et travaille alors dans le village du Dalaï Lama peuplé de réfugiés tibétains où la connexion avec la nature, le lien de l’humain avec les quatre éléments et l’harmonie colorée chers à son cœur se manifestent notamment au travers des thangkas traditionnels. En plein burn-out assorti d’une phase de questionnement quant à sa place en tant qu’artiste dans un système de plus en plus anxiogène, elle se lance quelques mois après ce voyage dans une retraite méditative de dix jours sans parler (dans la culture bouddhique, on l’appelle Vi passanā). Cette introspection mentale va littéralement la pousser à vaincre ses démons intérieurs, au point de réaliser que son ultime idéal, et par là même celui de l’humanité, c’est l’Amour. Un amour universel – comme son art – qui se veut le reflet de ses propres valeurs à partager : bienveillance, empathie, honnêteté, respect de notre planète se doivent d’être des mots d’ordre en contrepoint de tout ce qui les entrave et qui se répercute dans les médias véhiculant haine, égoïsme, peur et repli sur soi. A la selfiemania, elle oppose l’amour de soi comme une vertu – s’accepter tel qu’on est, sans jugement, amène à s’ouvrir pleinement à l’amour des autres. C’est pourquoi dans cette explosition d’Amour, on ne verra pas les gros mots qu’elle se plait bien souvent à ornementer de ses papiers colorés pour illustrer ses coups de gueule. Articulant sa réflexion autour de trois séries, Mademoiselle Maurice nous invite à voyager ici et maintenant dans son cosmos intime, avec toujours en trame de fond le principe du Yin/Yang à l’équilibre de tout.
2020 marquera le 10ème anniversaire de la galerie Mathgoth qui a décidé de débuter l’année sous les auspices de 11 peintres à la technique incroyable et dont les œuvres flirtent en permanence avec l’hyperréalisme. D’où le titre évocateur de cette exposition collective : « Réalités ». Le réalisme est de plus en plus présent dans l’art urbain et le nombre de peintres qui s’y adonnent ne cesse de s’accroître. Pour ce group show le choix des artistes s’est volontairement porté sur un panel original, mettant en avant des approches particulières du vivant.
Avec : Akut, Belin, BKFoxx, Huge, Insane51, Jorge Rodriguez-Gerada, Kogaone, L7matrix, SHOK-1, Shozy et Smug
Le Gouzou revient à la galerie Mathgoth pour une nouvelle exposition. Après nous avoir parlé d’amour en 2017, Jace explore notre situation économique, mais toujours avec humour et dérision.
Né en 1940, Gérard Zlotykamien peint dans la rue depuis 1963.
Il est le premier artiste urbain de l’histoire.
Cette exposition « Éphémères » est l’occasion de découvrir ses dernières réalisations ainsi que des œuvres historiques, pour la plupart jamais exposées en galerie.
Son nom n’est pas aussi connu que ceux de Banksy, Jr ou Jonone, mais Gérard Zlotykamien dit ZLOTY, artiste plasticien français, est pourtant le précurseur au monde, de ce mouvement artistique qu’est l’art urbain. Premier artiste à intervenir dans la rue en toute illégalité, il a tracé ses premiers « Éphémères » en 1963, en Angleterre, et n’a jamais plus cessé de peindre dans la rue, sur des murs ou des encombrants, ces figures presque fantomatiques. Les Éphémères témoignent de la bêtise humaine : tragédies européennes et asiatiques de la seconde guerre mondiale, terrorisme, catastrophes climatiques, etc.
ZLOTY nous rappelle l’existence interrompue de peuples innocents.
L’exposition « Éphémères » qui débute le 18 octobre à la galerie Mathgoth dévoilera les dernières créations de Gérard Zlotykamien sur sacs en toile de jute rapiécés comme pour nouer un lien avec les âmes disparues, mais également des oeuvres beaucoup plus colorées sur papier. L’artiste donnera également la possibilité de découvrir des œuvres anciennes permettant d’explorer son travail au cours de plus de 60 années de création artistique sans cesse renouvelée, pas tant dans la représentation de ses Éphémères, mais surtout dans le choix des supports (matelas, porte, rondin de chêne, carton, sculpture, Altuglas, etc.). Ces visages réalisés à la bombes sont obsédants, inquiétants, puissants mais jamais vraiment identiques.
Au total, une soixantaine d’œuvres composent cette nouvelle exposition à la fois rétrospective et de créations récentes.
A l’initiative du musée de Beaux-Arts de Calais, pour la première fois en France, le Street Art entre au musée.
À travers plus de soixante œuvres, dont certains prêts exceptionnels, des créations d’artistes précurseurs des années 60 à aujourd’hui, l’exposition CONQUÊTE URBAINE propose de revenir sur les origines et l’évolution de l’art urbain.
Avec des oeuvres originales de Alëxone, Anders Gjennestad, Astro, Aurel Rubbish, Bando, Banksy, Blek le Rat, Bordalo II, C215, Cleon Peterson, Clet, Conor Harrington, Cope2, Cornbread, Crash, Dondi White, Dran, El Seed, Ernest Pignon-Ernest, Faith 47, Fenx, Fintan Magee, Futura 2000, Gérard Zlotykamien, Hera, Herakut, Honet, Icy & Sot, Invader, Isaac Cordal, Jace, Jacques Villeglé, Jean Faucheur, Jef Aérosol, Jérôme Mesnager, JonOne, Jorge Rodriguez-Gerada, JR, Katre, Keith Haring, Levalet, MadC, Mademoiselle Maurice, Mark Jenkins, Miss Tic, Miss Van, Mode2, Os Gemeos, Phase2, Rammellzee, Rero, Roa, Romain Froquet, Seen, Shepard Fairey, Speedy Graphito, StenLex, Taki183, Vermibus, Vhils et Zevs.
Commissariat : Mathilde et Gautier Jourdain
Belin, Herakut, Icy&Sot, Jace, Jef Aérosol, Jorge Rodriguez-Gerada, Julio Anaya Cabanding, Laurence Vallières et Speedy Graphito présenteront des oeuvres originales. Comme pour chacune de ses expositions collectives, la galerie Mathgoth aime à donner un fil conducteur aux artistes soigneusement sélectionnés pour ses group show.
Pour cette rentrée, le cahier des charges est le carton. Chacun va pouvoir l’exploiter selon son talent, lacéré, découpé, détourné, peint ou en volume, cela réserve de belles surprises et de belles découvertes.
Après sa participation récente au festival NUART en Ecosse où il a peint plusieurs œuvres dans les rues d’Aberdeen, Anders Gjennestad (alias Strøk) revient à la galerie Mathgoth pour un solo show intitulé « Parallax ». Le peintre norvégien se distingue par ses ouvrages d’une extrême finesse mettant en scène des personnages souvent en déséquilibre et/ou en lévitation. Appliquant la peinture uniquement sur des supports bruts d’après ses propres photographies, il n’utilise ses pochoirs que trois fois avant de les détruire.
Après sa première exposition trés remarquée Douce Folie en fin d’année 2016, le duo allemand est de retour à la galerie Mathgoth avec un nouveau solo show intitulé Emotion Olympics.
Hera (Jasmin Siddiqui) et Akut (Falk Lehmann), reviennent sur ce qui s’est passé ces dernières années, avec l’envie furieuse de marquer un profond changement de cap en 2019. Laissant de côté le monde éthéré de l’enfance, dans ce premier show de l’année Herakut opte pour un réalisme tonique en regard de l’actualité.
Pour la première exposition personnelle en France du jeune prodige portugais BORDALO II, la galerie Mathgoth investira du 26 janvier au 2 mars 2019 dans le 13ème arrondissement de Paris un espace brut et atypique de 700 m². Il y abritera une trentaine de sculptures d’animaux, menacés d’extinction, réalisées à partir de déchets plastiques, symbolisant les conséquences désastreuses de la mondialisation.
Avec Jace, Jef Aérosol, Gérard Zlotykamien, Mademoiselle Maurice, Aurel Rubbish.
Avec Herakut, Fintan Magee, David Walker, Cope2, Anders Gjennestad, Case Maclaim, Isaac Cordal.
Avec « Perdus de vue », Christian Guémy alias C215 signe sa première exposition personnelle à la galerie Mathgoth. A travers une vingtaine de toiles, sculptures et vitraux, il revient de façon distanciée sur un thème qu’il avait largement traité au tout début de sa carrière : les SDF.
TWOONE, de son vrai nom Hiroyasu Tsuri, est né à Yokohama au Japon en 1985. Il doit sa notoriété internationale à la qualité et à l’originalité de son travail ainsi qu’aux nombreuses et impressionnantes fresques qu’il réalise aux 4 coins du monde. Certaines de ses œuvres figurent dans la collection permanente du Victoria and Albert Museum, à Melbourne.
Le titre de l’exposition découle notamment de l’une de ses découvertes : c’est lors de sa venue à Paris pour l’exposition « Made in Berlin » en 2015 qu’il a trouvé par terre dans la rue un livre sur l’artiste Malvina Hauffmann, un ouvrage publié en 1930 contenant des images des différentes sculptures de l’artiste. TWOONE les réinterprète ici sous forme de peintures. Dans le catalogue présenté, les sujets principaux sont des statues existant dans l’espace public. Chaque titre d’œuvre possède les coordonnées GPS correspondant à son emplacement réel sur une carte du monde (par exemple, la statue de Jeanne d’Arc à Bordeaux). Une idée avec laquelle il joue depuis 2017 et qui a pour point de départ la statue de Saint Georges à Melbourne. Elle lui est venue alors qu’il était en train de la regarder, juste après avoir lu les actualités traitant des catastrophes habituelles : réchauffement de la planète, pollution des océans, crise des réfugiés et guerres. Son imagination a voyagé vers le futur, se figurant la statue parée de couleurs étranges, toujours debout au beau milieu d’une nature qui aurait repris ses droits après que l’humanité toute entière ait disparu.
Dans le cadre de son second solo show parisien, Mademoiselle Maurice présente de nouveaux ouvrages autour de l’origami inspirés de ses récents voyages et de ses rencontres. Comme l’évoque le titre, il sera entre autres question de liberté et de nature, déclinées sur une trentaine de pièces comprenant deux grands formats ainsi que plusieurs installations au cœur de l’espace de la galerie.
Pour cette exposition solo intitulée « Portraits« , le photographe britannique a choisi une vingtaine de tirages couleurs et noir et blanc, aux cadrages audacieux variés.
Connu principalement pour ses clichés fortement contrastés de SDF, Lee Jeffries entend ici aller au-delà des circonstances et célébrer le caractère singulier de l’émotion humaine. Sa technique découle directement de la connaissance profonde de ses sujets, au travers de ce qu’il décrit comme un voyage impalpable. En entrant pour ainsi dire dans leur esprit, il peut sentir leur solitude, désespoir et peine. L’empathie poignante qu’il exprime via ces visages en gros plan témoigne à chaque rencontre d’une sorte d’adieu à des relations certes fugaces, mais construites sur l’authenticité.
Sculptures et bas-reliefs
avec :
Akut – Bordalo II – Gilbert Coqalane – Isaac Cordal
Jean Faucheur – Hera – Agostino Iacurci
Speedy Graphito – TWOONE – Gérard Zlotykamien
« Petit bonhomme facétieux, moqueur, espiègle, engagé des fois, romantique… tout moi, quoi ! »
Voilà qui ressemble fort à une phrase d’accroche sur un site de rencontres… Mais non, il s’agit tout simplement de la description que Jace fait de son désormais célèbre Gouzou, au cours d’une interview diffusée sur une chaîne de télé réunionnaise. Pour sa quatrième exposition solo à la Galerie Mathgoth, l’artiste dessine l’Amour… dans presque tous ses états.
Case, de son vrai nom Andres Von Chrzanowski, est né en Allemagne en 1979 et débute sa carrière de graffeur en 1995. Dès 1999, il fonde un crew avec Akut (du tandem HERAKUT) et Rusk, qui deviendra MACLAIM avec l’adjonction du peintre urbain Tasso. Les MACLAIM sont réputés depuis plus de vingt ans pour être les pionniers du style photo-réaliste appliqué à la rue, avec des créations visuelles parfois teintées de surréalisme. « Everyday Robot » était la première exposition de Case Maclaim en France.
Rendez-vous était donné sur les Champs-ÉLysées pour l’édition 2017 de ART ÉLYSÉES. Sous le Pavillon 8e AVENUE la galerie exposait de nouvelles œuvres de Herakut (DE), Jorge RODRIGUEZ-GERADA (CU), Fintan MAGEE (AU), David WALKER (UK), Cope2 (US), Aurel RUBBISH (FR), Anders GJENNESTAD (NO), Gérard ZLOTYKAMIEN (FR), TWOONE (JA), …
Le réchauffement de la planète engendre le chaos. En 2011, sa maison est dévastée par les inondations à Brisbane. Partant de là, les catastrophes climatiques constituent un leitmotiv majeur dans les compositions de Fintan Magee, faisant écho non seulement à l’actualité brûlante mais surtout au titre de ce premier solo show en France, intitulé « Waves », et désignant invariablement les vagues ou les ondes.
Dans cette exposition, la peinture à l’huile supplante l’acrylique sans toutefois faire de l’ombre aux thèmes de prédilection chers au plasticien.
Quelle est la relation qui unit le peintre à son modèle, entre distance et intimité ?
Pour David Walker, peintre un portrait est d’abord une affaire de rencontre. Depuis la séance de photographie qui prélude à l’exécution du tableau jusqu’à son exposition, l’artiste et son modèle s’engagent dans une relation qui les amène à se dévoiler peu à peu, à outrepasser leurs préjugés, et à réduire entre eux une distance tout à la fois physique et psychologique, sinon culturelle. Chez le portraitiste anglais, cette confrontation est d’autant plus complexe qu’il a choisit pour sa troisième exposition à la galerie Mathgoth de peindre essentiellement des inconnus rencontrés via des sites de petites annonces, et de les représenter selon son habitude en gros plan, voire en très gros plan.
A la fois fidèles à sa démarche et reflets d’une évolution dans sa manière d’aborder la couleur, les toiles présentées dans le cadre de « The distance between us is equal » révèlent la maturité d’un artiste qui ne tient jamais rien pour acquis.
La galerie Mathgoth participait à la seconde édition du salon Urban Art Fair, au Carreau du Temple à Paris.Artistes représentés : Herakut, David Walker, Jace, Cope2, Aurel Rubbish, James Reka, Anders Gjennestad, Gérard Zlotykamien, …Stand : 17
A 77 ans, le pionnier de l’art urbain était de retour avec une nouvelle exposition personnelle très attendue.
Publié en France en 2016, le livre L’Extase totale de Norman Ohler jette un éclairage halluciné sur le troisième Reich, en poussant l’hypothèse que les drogues pourraient avoir joué, dans ses victoires comme dans ses défaites, l’un des tout premiers rôles.
Cette description de l’Allemagne nazie comme trip collectif, Gérard Zlotykamien la découvre alors qu’il prépare l’exposition « Éphémères ». L’image obsédante d’une nation sous emprise chimique se loge sous son crâne, infuse ses synapses et l’empoisonne. L’idée d’hommes machines, voués à une performance chimiquement entretenue, d’hommes augmentés ignorant la douleur et la fatigue agit sur lui comme un agent stupéfiant. « Plus j’avançais, raconte l’artiste, et plus j’étais malade.»
À mesure qu’ils prennent forme sur des toiles de lin et des sacs de jute, les éphémères de Gérard Zlotykamien subissent à leur tour les effets d’une intoxication. Les compagnons de route de l’artiste depuis près de 60 ans s’en trouvent retournés, sidérés.
Un catalogue a été édité à l’occasion de cette exposition.
La galerie Mathgoth était à Lille pour l’édition 2017 de la Foire d’Art Contemporain.
Artistes représentés : Mademoiselle Maurice, Herakut, David Walker, Jace, Cope2, Aurel Rubbish, Anders Gjennestad, Gérard Zlotykamien, C215, Jorge Rodriguez-Gerada …
Stand : D203
En France, au Moyen-Age, un filigrane apparaissait sur les papiers d’origine certifiée. A chaque format correspondait un symbole : une cloche, une couronne, ou encore le grand aigle ou le Jésus. Le format 50 x 65 cm portait une grappe de raisin. Il existe plusieurs sortes de formats raisin comme le demi-raisin ou le double-raisin. Il correspond au format d’un châssis 15P.
Pour « Format Raisin », chaque artiste a été invité à réaliser une oeuvre sur papier, de taille… 50x 65 cm.
Artistes :
Hera (DE) – Mademoiselle Maurice (FR) – Addison Karl (US) – AKACORLEONE (PT) – Akut (DE) – Alëxone Dizac (FR) – Anthony Lister (AS) – Aurel Rubbish (FR) – C215 (FR) – Case Maclaim (DE) – Jean Faucheur (FR) – Fintan Magee (AS) – Herakut (DE) – Jef Aérosol (FR) – SHOK-1 (UK) – Stew (FR) – TWOONE (JP) – Yash (SE) – Gérard Zlotykamien (FR)
Première exposition personnelle de HERAKUT en France. Ainsi que le suggère son titre, le spectateur est invité à plonger dans les thématiques chères au tandem germanique : la folie qui nous habite et celle qui nous entoure. Les œuvres présentées consistent en un véritable travail d’orfèvre : des productions inédites très détaillées, faites de plusieurs morceaux de toiles cousus ensemble, dont trois collages brodés réalisés par Hera. Pour HERAKUT, c’est l’imagination qui permet aux êtres de créer des tampons entre l’esprit et les flux constants d’informations négatives. Le rêve fétiche que l’on se forge devient alors un bouclier pour s’échapper de cette dure réalité.
Octobre 2016, la galerie Mathgoth participait à la seconde édition du salon 8e Avenue sur les Champs-Elysées à Paris.
Artistes représentés : Herakut, David Walker, Jace, Cope2, Aurel Rubbish, James Reka, Anders Gjennestad, Gérard Zlotykamien, …
Stand : 521E
La légende new-yorkaise est de retour !
Malgré sa notoriété affirmée, l’enfant du South Bronx n’a jamais oublié d’où il vient. Issu des quartiers les plus infréquentables de NYC, Cope2 revendique depuis plus de trente ans son inflexible intégrité d’artiste de rue. Arpenteur-bombeur, il reste l’emblème par excellence du graffiti revendicatif.
Avec cette nouvelle exposition, la cinquième à la galerie Mathgoth, Cope2 propose de découvrir un peu mieux « son royaume » qu’est le graffiti.
Le King nous invite à pénétrer dans le lieu où il a réalisé chacune des toiles, permettant ainsi de comprendre un peu mieux son approche actuelle du travail d’atelier.
Chaque œuvre est comme un rappel de la rue, comme empruntée à nos murs. Les couleurs, les formes, l’accumulation suggèrent à la fois l’harmonie mais traduisent également l’idée de vandalisme, l’essence même du graffiti.
Cope2 en est la référence.
L’artiste norvégien affectionne une palette de couleurs sobre, usant de nuances de gris, noir et blanc. Il se distingue avant tout par son style très soigné, le choix de postures de ses personnages est inhabituel et le traitement des ombres portées particulier, le tout pouvant se fondre idéalement dans le ciment des villes. Représentant souvent des hommes et des femmes vus d’en haut ou de dos, il dessine avec un réalisme saisissant des équilibristes, des joueurs, des marcheurs ou des voyageurs.
Images prises sur le vif d’un vécu que chacun a la faculté de s’approprier, les pochoirs d’Anders Gjennestad, transposés dans cette exposition sur une quinzaine de pièces inédites, perpétuent sa propre réflexion autour de ses thèmes de prédilection. Il la décrit ainsi : « Je plonge en profondeur dans les questions impliquant la figure humaine et l’interaction des protagonistes avec l’espace et la surface. J’explore la fragmentation de moments d’énergie cinétique figés et narratifs. L’ensemble se combine aux textures tangibles des matériaux que je peins, créant une juxtaposition de traces d’histoires nouvelles et passées. Toutes mes œuvres sont peintes à la bombe avec des pochoirs découpés à la main sur des objets trouvés, et les motifs sont basés sur mes propres photographies d’inconnus shootées dans des espaces publics. » Des œuvres qui, si leur intégration en milieu urbain décuple leur force d’expression, ne perdent rien de leur acuité sur des cimaises.
Pour sa toute première exposition solo à la Galerie Mathgoth, Reka propose de plonger son public dans un “Mirage”. Reka : « Cette exposition est presque comme un mood board qui explore le thème du mirage, notre vision pouvant être trompeuse. Dans un mirage, vous voyez ce que vous désirez voir ».
Un mirage qui se révèle aussi un virage vers l’abstraction, où le Cubisme prend l’ascendant sur le Surréalisme – deux mouvements artistiques où il puise son inspiration. De là à dire que le travail de Reka est carré, il n’y a qu’un pas… Carré, dans le soin qu’il met à exécuter ses figures à l’esthétique particulière, faites d’aplats aux couleurs vives, de courbes et de lignes où la peinture s’imprime sur les supports sans une bavure. Carré, dans ses compositions où des patchworks aux accents pop et sans couture flirtent avec la géométrie. Quel que soit l’angle duquel on regarde ses peintures, leurs perspectives mouvantes nous invitent à la réflexion, voire à l’illusion d’optique par le jeu des couleurs, des tracés et des volumes.
Distillant une poésie visuelle composée de minuscules pièces pigmentées, Mademoiselle Maurice se distingue par une palette vitaminée pour transposer l’origami, cet art minutieux et délicat, dans le contexte de la rue. Ses créations renferment un message résolument positiviste, bâtissant un pont – le fameux arc-en-ciel – entre nous, citadins « embitumés », et ces hommes et femmes qui vivent en harmonie avec la faune et la flore, que nos modes de vie mettent constamment à mal.
Mademoiselle Maurice ne fait pas qu’interpeller ses contemporains sur le rapport de l’humain à son environnement : elle propose une forme de connectivité pure et primitive entre les êtres. Ses créations mettent en évidence la dualité de deux mondes opposés : le nôtre, en passe de désaturation totale, et celui notamment des aborigènes dont l’expression jaillit dans les tonalités de la nature et ses formes géométriques – triangles, cercles, hexagones – que l’on retrouve à différentes échelles dans son travail.
Après le succès de « New Romantic » en novembre 2014, la galerie Mathgoth consacrait un nouveau solo show à Aurel Rubbish. Dans « Paper pop », l’artiste urbain a présenté un ensemble de papiers découpés où se croisent les influences du street art, du tatouage et du pop surréalisme.
Dans la lignée du symbolisme et de l’art nouveau, les visages qu’il découpe sur un fond noir rehaussé de collages (de bons du trésor, papiers à origami), de peinture ou de feuilles d’or, paraissent voués à se confondre avec une nature aussi luxuriante que chargée de menaces. Fragiles et délicats, ils se mêlent à une profusion d’éléments végétaux et animaux, et agrègent fleurs, plumes, mouches, ailes de papillons ou peaux de serpents.
Le GOUZOU était de retour chez Mathgoth. En cette fin d’année 2015, il venait présenter ses photos réalisées au cours de ses multiples voyages. Des clichés intimes et des souvenirs personnels à ne manquer sous aucun prétexte.
La galerie Mathgoth est fière d’accueillir Jorge Rodriguez-Gerada pour sa nouvelle exposition personnelle. Avec L’Eternel Instant Présent, l’artiste propose ses tous derniers travaux issus de «Identity Series». Il s’agit de portraits peints sur des fragments de surfaces murales de plus de 150 ans ; des oeuvres représentatives et étroitement liées à son travail en extérieur.
La galerie Mathgoth fait sa rentrée avec une exposition collective « Made in Berlin ».
Cet événement réunira 13 street-artistes d’origines différentes, qui ont pour point commun d’avoir choisi Berlin pour vivre et travailler.
La ville a une influence sur la création.
Le street-art y est omniprésent, sur le Mur pour le souvenir, sur les façades taguées ou encore par des fresques monumentales qui jaillissent des immeubles.
Chargée d’histoire et en totale transformation, Berlin offre aux artistes un champs d’expression libre et débridé, comme une muse!
Artistes :
Andrea Wan (HK), Addison Karl (US), Anders Gjennestad (NO), Base23 (DE), Blo (FR), David Walker (UK), Herakut (DE), Johannes Mundinger (DE), Reka (AU), Rylsee (CH), TWOONE (JP), Various & Gould (DE), Wesr (PE).
Le titre « Alchema Spectra » est une référence à la nature expérimentale du processus de David Walker et à l’utilisation qu’il a de la couleur.
« Quand je commence un portrait, je pars simplement d’une photo. Je choisis la palette au fil de la toile. Au fur et à mesure, certaines couleurs apparaissent comme une évidence. Je ne fais pas de croquis. Tout est réalisé directement, sans filet. Il n’y a pas de tricherie, tout est un sur la toile, jusqu’aux traces de luttes. Si dés le départ je savais où cette peinture va m’emmener, je ne la commencerais pas.».
Les changements sont notables dans cette nouvelle série de toiles. Le mouvement est toujours présent sur chacun des portraits mais d’une façon moins sporadique que par le passé. Chaque œuvre a sa propre approche directionnelle ; chacune son propre flux. David Walker n’a pas changé de medium, mais il en a expérimenté l’utilisation. L’aérosol est toujours roi et David cherche à nous en faire découvrir les nuances. Le sentiment de mouvement est rendu possible par l’utilisation d’une peinture plus volatile et plus liquide que par le passé.
L’artiste a conjugué cette évolution visuelle avec ses propres fondamentaux techniques, comme par exemple la frénétique énergie dont il fait preuve lorsqu’il perce ses bombes aérosols pour peindre directement la toile avec le jet incontrôlable qui s’en échappe, apportant un risque indéniable au processus.
Cette évolution marque un tournant dans le travail de l’artiste, un « nouveau langage pour le portrait contemporain ».
Cope2 est de retour !
La légende New-yorkaise est de retour à Paris. L’exposition AMBITION réunissait du 11 avril au 9 mai 2015 des œuvres de ce maître du graffiti international dont le travail, sans s’assagir, se bonifie au fil du temps.
Bientôt 40 ans de carrière et toujours pas le moindre signe d’essoufflement dans l’œuvre de Cope2 : le graffiti et ses célèbres bubbles demeurent au cœur de chacune des toiles, dans un travail qui ne cesse d’évoluer. La plupart de ses comparses de la première heure ont définitivement vidé leurs bombes et asséché leurs marqueurs, préférant une retraite anticipée que de souffrir la comparaison. Il ne suffit pas d’avoir fait partie des pionniers pour devenir une référence.
Exit le graffeur fougueux et vandal. Cope2 a su prendre le recul et le temps nécessaires pour abandonner la rue au profit de l’atelier, avec la rigueur et les tourments que cela implique.
Parmi la quinzaine de nouvelles toiles – pour l’essentiel réalisées à Paris – de nombreuses surprises, réalisées sans aucun compromis ou reniement.
Avec AMBITION, Fernando COPE2 Carlo a une nouvelle fois bluffé son public.
Jef Aérosol a toujours été fasciné par les portraits du photographe anglais, ces figures de sans domicile, que Lee Jeffries sait magnifier et mettre pour instant en lumière. Jef Aérosol a tout de suite imaginé qu’il pourrait réinterpréter ces visages marqués et lourds de sens avec son propre style. Début 2014 il contacte Lee Jeffries pour le rencontrer quelques semaines plus tard à Londres. Le courant passe immédiatement entre les deux artistes qui, sur le champ, décident de réaliser une exposition à 4 mains.
Véritable quintessence du projet artistique, les portraits de SDF de Lee Jeffries sont au centre de SYNERGY. Les photos noir et blanc du Britannique dialoguent avec les réinterprétations que Jef Aérosol a fait de certains personnages. Et la magie opère ! Le résultat est si probant que les artistes sont allés encore plus loin, créant plusieurs pièces à 4 mains, où la photo et les pochoirs se complètent à merveille pour un résultat tout aussi époustouflant qu’inédit.
En accord avec les artistes, la galerie Mathgoth reversera 10% de chaque vente à l’association Aurore.
Parmi ses nombreuses activités, Aurore distribue quotidiennement dans le 13ème arrondissement de Paris, des repas chauds à plus de 300 personnes sans domiciles.
Quoi de mieux pour débuter l’année qu’un festival de couleurs, de techniques et de la diversité ?
Ils seront huit à s’approprier les murs de la galerie Mathgoth. Huit artistes issus d’univers et d’origines totalement différents pour un résultat particulièrement flamboyant.
Après avoir beaucoup voyagé, MADEMOISELLE MAURICE a posé ses valises à Paris. C’est là, au milieu de la grisaille urbaine qu’elle crée ses œuvres colorées. De ses petits origamis et de ses bouts de ficelles naissent des créations ouvertement positives, et revendicatives, émane un carrousel d’émotion où chacun trouve écho à sa propre sensibilité.
Ça fait maintenant 10 ans que Jamin (Hera) et Falk (Akut) œuvrent à 4 mains sous le pseudo deHERAKUT. Le duo germanique concilie les techniques académiques qu’ils ont chacun étudiées avec celles du graffiti par lesquelles ils ont débuté dans les années 90. Le mélange du style cru de Héra avec l’hyperréalisme de Akut fonctionne à merveille, autant sur toiles, sur papier que sur une fresque de 50 mètres de long.
Les Iraniens ICY & SOT vivent aujourd’hui à Brooklyn. Les deux frangins ne supportaient plus la répression et ont préféré fuir leur pays natal. Pour autant, ils continuent à utiliser leur art pour dénoncer ou mettre en lumière ce qui les ébranle ou les réjouit. Que ce soit la guerre, la joie, la beauté ou l’injustice, avec eux deux, tout peut devenir une œuvre d’art.
Issu de la culture skateboard canadienne, en un peu plus de 15 ans LABRONA est devenu un des street-artists les plus importants de son pays. Ancien élève des Beaux-Arts, il aime associer l’histoire de l’art et les friches urbaines ou les wagons de marchandises. Proches des icônes religieuses ou des arts primitifs, ses portraits sont instantanément identifiables : «l’expression faciale permet d’infinies nuances, c’est un bon moyen de passer des messages et des émotions ».
Franco-Hongrois né au Chili, MAMBO vit aujourd’hui en Californie. C’est probablement toute cette diversité qui fait de lui un artiste hors du commun ; une sorte de cocktail au goût agréable et unique dont on ne saurait citer un seul de ses ingrédients. Le travail de MAMBO est beau, simple et juste. Bref, le travail de MAMBO est indispensable.
Les toiles du Danois MORTEN ANDERSEN font penser à de véritables feux d’artifices aquatiques, la superposition de couches par transparence offre une originalité esthétique et technique. Basé sur l’énergie, son travail dynamique offre des couleurs vives et puissantes. MORTEN ANDERSEN est un des artistes les plus influents du mouvement Graffuturisme.
Si la National Gallery of Australia a récemment acquis des œuvres de REKA, ce n’est pas dû au hasard mais certainement au fait qu’il est désormais un des artistes majeurs de la plus grande île du monde. Influencé par les cartoons, la culture Pop et les illustrations de tous bords, le travail du jeune graffeur a considérablement évolué au fil des ans et semble même parfois, faire écho à l’art aborigène.
Adepte du spray, de l’acrylique et de la scie sauteuse, les expérimentations graphiques amènent l’artiste parisien SWIZ à développer un style classé «Futuriste». Son travail en atelier renforce son goût prononcé pour l’écriture, c’est en se séparant des contours que SWIZ décide de déshabiller les lettres de leurs «effets de style» pour revenir à la simplicité des lettres initiales. Les lettres deviennent des formes qui se divisent, se chevauchent, comme démultipliées pas une boule à facettes.
La Norvège est une terre de Vikings mais certainement aussi une terre de pochoiristes.
ANDERS GJENNESTAD qui œuvre dans la rue sous le pseudo de STRØK a un style personnel, un style léché qui s’intègre parfaitement à l’espace urbain pour dialoguer avec le lieu.
Il prend lui même chacune des photographies qui lui permettront de réaliser ses pochoirs. Par la fenêtre de son atelier berlinois haut perché, depuis la Siegessäule («colonne de la victoire»), ou depuis les toits des immenses barres d’immeubles collectifs de l’ère soviétique, ANDERS GJENNESTAD shoote en photo les anonymes à leur insu. Il prend ses photos les jours de grand soleil pour pouvoir jouer ensuite avec les ombres. Ce sont ces clichés qu’il utilisera pour ses réalisations minutieuses ou de nombreuses couches seront nécessaires pour que l’œuvre finale retranscrive au mieux la réalité.
Anders est un perfectionniste. Il ne réalise aucune de ses pièces sur toile ou sur papier. Il choisit avec minutie le support qui accueillera ses personnages. Pour cela, il passe des journées entières dans les ateliers oubliés et les usines désaffectées de l’ancienne RDA, à la recherche de planches patinées, de casiers métalliques usagés ou d’anciens panneaux informatifs. Ce sont ces surfaces texturées qui feront ressortir au mieux les détails de ses peintures, qui leur donneront encore plus de vie et de réalisme.
Pour son travail extérieur, ANDERS GJENNESTAD a la même exigence. Les murs lisses et récents ne l’intéressent pas car ils manquent considérablement de vécu.
L’année 2014 aura été une année chargée pour Anders, preuve de l’engouement grandissant pour son travail. En plus de ses expositions personnelles en Norvège et au Danemark, on retiendra dans ses réalisations extérieures sa fresque réalisée dans le cadre du célèbre festival Nuart ou bien son œuvre « MEMORIE URBANE » à Gaeta (Italie).
Après un passage remarqué sur le panneau du MUR d’Oberkampf en février 2013, les choses se sont précipitées pour Aurel Rubbish. Au printemps dernier, il signait sa première exposition solo « Gratia Plena » chez Speertra en Suisse. Cet automne, c’est la galerie Mathgoth qui a le plaisir de l’accueillir pour « New Romantic ».
En quelques années, le jeune français est devenu un des plus dignes représentants de ce qu’on appelle le « hand paper cut », à l’instar de la New-yorkaise Swoon.
C’est aux travers d’un vingtaine de nouvelles pièces que l’artiste présente ses fines dentelles de papier rechaussées de feuilles d’or ; chacune reposant au centre d’un carnet Moleskine (fidèle compagnon de nombreux artistes-peintres).
Plusieurs dizaines (et parfois centaines) d’heures sont nécessaires à la réalisation de chacune de ses pièces où visages et végétaux viennent se confondre sous le regard bienveillant d’insectes et d’oiseaux.
ZLOTY persiste et signe!
En 50 ans, ce ne sont pas les propositions qui lui ont manqué mais plus simplement l’envie. « A quoi bon reproduire 50 fois la même œuvre? Aucun intérêt! ».
Pour autant, après plusieurs années de réflexion ZLOTY a trouvé l’idée, le petit « truc en plus » qui change tout, le concept génial qui fait que cette édition devenait intéressante et même indispensable.
Une lithographie c’est tout simplement la reproduction mécanique d’une même pièce, chaque exemplaire étant signé de la main de l’artiste. Une fois encore Gérard Zlotykamien a décidé de sortir des sentiers battus. Seule sa signature et la date ont été imprimées en bas à droite et l’artiste a rehaussé chaque lithographie à la main en peignant sur chaque feuille une œuvre unique.
Par la suite, pour qu’aucun doute ne soit possible, ZLOTY a numéroté de sa main les 20 exemplaires (et les 10 épreuves d’artistes) sous le regard de Maître Frédéric Landez, huissier de justice à Paris. Ce dernier a apposé le sceau de son étude sur le verso de chaque œuvre.
Au travers de 4 séries d’œuvres sur toile, papier et aluminium, l’artiste travaille sur la mémoire et le souvenir qui s’estompe au fil du temps.
« Ne sois pas triste que ces vacances se terminent sinon comment veux-tu que l’on profite des prochaines ? »
Ces paroles prononcées par mon père depuis mon plus jeune âge, je n’en ai saisi la sagesse et la grandeur spirituelle que bien plus tard dans ma vie d’adulte. Un peu moins d’une vingtaine de mots pour exprimer l’allégorie de la vie : naissance, mort, renaissance. Quoi de mieux que les vacances pour exprimer cette trinité ?
« Memories fade » : Les amours de vacances, rien de plus poétique que ces promesses qui ne verront jamais le jour, rêvées si fort. Déjà dans le train du retour, l’image de l’idylle s’estompe. Dès la rentrée bien moins précise, elle aura quasiment disparu à l’approche des prochaines vacances, propices à la redécouverte amoureuse.
« Finis terre » : À peine le jour levé il prend forme. Sa silhouette se dessine, se transforme au gré des variations de lumière. Tantôt effilé, tantôt mystérieux, il finira par s’évanouir à la nuit tombée, attendant patiemment les premiers rayons du jour pour s’éveiller.
« Belle horizonto » : Le corps offert a la douceur des rayons du soleil. La peau alors habituée à sa blancheur hivernale, revêt peu à peu sa pigmentation estivale pour atteindre son zénith au trente-et-unième, et dernier jour des vacances. Puis le quotidien reviendra voler la couleur cuivrée, attendant de nouveau onze mois pour être bousculé.
Fenx.
Toujours espiègle, amoureux ou maladroit, le célèbre Gouzou pose ses valises à Paris. Au travers d’une trentaine de pièces, Jace nous propose tout ce qu’on aime chez son personnage : l’humour, la naiveté, la tendresse et même la bêtise.
A voir absolument !
Un catalogue est édité à l’occasion de cette exposition.
Pour le grand public, l’artiste strasbourgeois fut l’une des plus grandes révélations du projet international LA TOUR PARIS 13. Avec « Express Yourself », Dan23 signe sa première exposition personnelle. Pour cette grande première, Dan23 a décidé d’illuminer la galerie avec une trentaine de portraits exécutés à l’aquarelle, une technique très rare dans l’art urbain et qu’il affectionne particulièrement. Tous ces visages se dispatchent en 3 séries, 3 principaux axes qui ont jalonné ses 15 dernières années de travail : les rencontres importantes de sa vie, les musiciens afro-américains qui l’ont toujours accompagné et enfin, une suite d’œuvres qui fait la part belle aux anonymes, au travers de leurs regards. Dans une scénographie sobre et astucieuse l’artiste invite le public à pénétrer dans son atelier (croquis, objets…) pour y découvrir également ses futurs axes de travail.
Il n’y a jamais de place pour l’équivoque. C’est l’un ou l’autre. Il résulte de notre éducation que le verre est à moitié vide ou à moitié plein.
On est de droite ou de gauche. C’est noir ou blanc. Il nous faut toujours choisir un camp, un parti. Le beau ou le laid? Homme ou femme?
On nous a toujours appris à lever l’ambiguïté, probablement pour plus d’apaisement.
Pourtant, si l’oxymore était la vérité? Si ce qui peut paraître inconcevable était la réalité?
Tout le monde a déjà pleuré de joie ou écouté une musique inaudible!
Dans leur quotidien, les artistes sont forcément confrontés à ce dilemme, ne serait-ce que par l’éternelle interrogation sur la place de l’art urbain : à l’extérieur et/ou à l’intérieur des galeries ?
Il semblait intéressant de connaître leur point de vue sur cette notion d’opposition. Comment la perçoivent-ils, comment la représentent-ils au travers de leur travail ?
La galerie Mathgoth a choisi d’inviter neuf artistes issus de pays, d’univers, de styles et de générations diverses.
A chacun d’entre eux, elle a demandé de travailler sur deux œuvres de même format, l’une devant répondre à l’autre tout en s’y opposant et chacune des pièces devant pouvoir exister seule.
Avec : Morten Andersen (Danemark), CT (Italie), Jean Faucheur (France), Fenx (France), Anders Gjennestad (Norvège), Jace (France), Jef Aérosol (France), Swiz (France), Gérard Zlotykamien (France)
Un catalogue a été édité à l’occasion de cette exposition.
COPE2 est de retour à Paris avec « Perseverance », sa troisième exposition à la galerie Mathgoth. Toujours très attendue, la légende newyorkaise va encore surprendre les amateurs de Graffiti…
Après 35 ans de carrière, le dinosaure du street art new-yorkais est toujours là. Beaucoup de ses disciples de la première heure ont définitivement vidé leurs bombes et asséché leurs marqueurs, préférant une retraite anticipée que de souffrir la comparaison. Car il ne suffit pas d’avoir fait partie des balbutiements de la discipline pour être une référence. Ne devient pas une légende qui veut ! Si Cope2 en est une ce n’est pas un hasard. Son style reste reconnaissable entre mille, mais il a considérablement évolué. Surtout ces dernières années ! L’artiste a su prendre du recul, passer intelligemment le cap difficile qui consiste à quitter la rue pour l’atelier. Et aujourd’hui, il a encore des choses à dire. Beaucoup !
Une fois encore Cope2 prend le pari de surprendre tout en revendiquant son inflexible intégrité d’artiste de rue. Il persévère. Dans ses 25 nouvelles œuvres réalisées spécialement à Paris, le graffiti fait un retour en force sur des nouveaux supports à forte connotation urbaine.
Un catalogue a été édité à l’occasion de cette exposition.
Né en 1976, David Walker est un portraitiste, « actuellement l’un des plus grands » affirme le pochoiriste français C215. Issu du graffiti, il a su développer une technique et un style qui sont devenus sa marque de fabrique. Il n’utilise aucun pinceau, aucune brosse. Toutes ses peintures sont réalisées à la bombe aérosol uniquement, à main levée. Couche après couche, les innombrables lignes saccadées et les zones abstraites tissent à travers les couleurs des portraits féminins d’une richesse absolue, frôlant avec l’hyperréalisme.
David Walker adore remettre en cause les idées préconçues entre l’art urbain et l’art contemporain. Bousculer l’image que doit avoir l’art dans la rue par rapport à celui des galeries.
Membre fondateur du Scrawl Collective, l’une des toutes premières agences de street art aux côtés notamment de Nick Walker, il participe en 2008 au Can 2 Festival de Londres à l’invitation de Bansky lui-même. Ces derniers mois, en plus de Londres sa ville, il a exposé à New York, Los Angeles, Miami, Bali, Berlin, Hong Kong, ou Lisbonne.
Un catalogue a été édité à l’occasion de cette exposition.
2 ans après sa première exposition solo, la galerie Mathgoth accueillait une nouvelle fois Thomas Louis Jacques Schmitt, alias THOM THOM.Quand on a la chance de voir Thom Thom travailler, on comprend tout de suite qu’on assiste à quelque-chose d’unique. Beaucoup d’artistes se contentent de faire « à la manière de ». Thom Thom n’est pas de ceux-ci. Depuis près de 13 ans maintenant, il a inventé un style et un langage qui lui sont propres. Il est un véritable créateur, un précurseur !Armé de sa seule lame de cutter, l’artiste œuvre avec minutie. Couche après couche, fragment après fragment, il remet à jour des parties d’anciennes affiches. Celles qu’on a oubliées. Pas parce que notre mémoire est défaillante mais parce que le monde de la pub va si vite que notre cerveau n’a pas toujours le temps de suivre. A peine collée l’affiche est aussitôt recouverte. Mais Thom Thom a l’œil. Les campagnes publicitaires au format 4 par 3, il les connait par cœur. Sur ses panneaux de prédilections, il peut vous faire l’inventaire des différentes affiches sur plusieurs mois. Il sait que telle marque de lingerie est au-dessus de la lessive untelle qui avait recouvert le dernier bolide allemand. Devant le panneau, il sait déjà à quoi ressemblera l’œuvre finale. Il connait le nombre de couches, les couleurs qu’il pourra mettre à jour et dans quel ordre. Aussi, quand ce qui n’est qu’une ébauche mentale lui sied, il passe à l’acteIl arrache ce qu’il appelle « le gâteau » -la totalité des affiches accumulées sur le panneau- le roule comme il peut et le ramène à son atelier. C’est là, dans son antre, que la magie va opérerUn peu comme un archéologue gratte le sol avec délicatesse et minutie, Thom Thom découpe les affiches superposées pour recomposer le sujet. Son sujet. Celui qu’il a imaginé au fil des semaines et des campagnes écoulées. Pour « Archéologies », l’artiste a choisi les femmes. Des mannequins aux visages étincelants qu’il a arrangés, remodelés pour les magnifier à son image. Le résultat est toujours bluffant. On se retrouve face à une inconnue qu’on a l’impression de connaître. Un portrait familier qui nous rassure avec une partie insoupçonnée qui dégage tant de mystère.
Indie 184 est à ce jour une des femmes les plus actives dans le graffiti « old school ». Compagne de Cope2, elle a su imposer un style féminin dans un univers majoritairement investi par les hommes.
Pour la première fois en exposition solo en Europe – sa dernière prestation était en 2010 à Paris en duo avec son compagnon, le légendaire Cope2 – Indie 184 y proposera une douzaine de toiles travaillées à la bombe – son matériau de prédilection –, mais également au pochoir, au marqueur et aux pinceaux, avec l’intégration de collages.
Délaissant le Bronx, elle s’est récemment installée avec sa petite famille à la campagne où un grand atelier lui permet, de disposer des espaces et lumières propres à faciliter un travail de plus en plus fouillé.
Des collages de photographies de femmes en noir et blanc, souvent des îles des Caraïbes dont elle est originaire, sont au centre de plusieurs de ses toiles. Avec toujours ce même style reconnaissable au premier coup d’œil : très « girly », comme elle le revendique (couleurs vives, exubérantes, cœurs et étoiles…), très ludique aussi par la clarté et la simplicité de son lettrage. Un style qui intègre néanmoins les codes du traditionnel graffiti américain : bubbles et surlignages, occupation de l’espace…
Originaire de Porto Rico, Indie 184 a grandi à New York où elle préfère le graffiti à son école de commerce qu’elle quitte pour mieux se consacrer à sa passion. Elle commence à peindre au tout début des années 2000, tout en travaillant sur des projets complémentaires : design et conception graphique de jeux video, mais aussi sa propre ligne de streetwear : «Kweenz Destroy».
Sa rencontre avec Cope2, si elle l’a largement marquée, ne lui a pour autant pas fait perdre son identité et les voies de sa propre inspiration. Le couple vit à l’unisson, peint et expose parfois ensemble, mais l’aura de Cope2 n’a jamais écrasé Indie. L’une pourrait être la muse, l’autre le mentor.
L’œuvre de Jean Faucheur est à l’image de l’homme tout autant hyperactif que passionné et altruiste : elle est ainsi multiple, personnelle, foisonnante, imaginative et sensible. Le Silence d’aujourd’hui, ce sont des mois solitaires dans son atelier à Epinal, loin des bruits, des sollicitations et des ivresses parisiennes. Pour un résultat foisonnant de ce grand de l’art contemporain urbain aux allures toujours juvéniles. Une vingtaine d’œuvres sont ainsi réunies : portraits en noir et blanc ou en couleur, paysages urbains, inspirations graphiques travaillés sur des toiles vierges mais aussi sur des impressions numériques de photographies réinventées à la bombe ou au Posca. L’exposition 2012 est le fruit d’un cheminement artistique et intellectuel que mène Jean Faucheur, depuis son prestigieux diplôme des Arts déco, au début des années 80.
Après 10 ans d’absence et à 72 ans, le père du Street Art est de retour avec une expo solo très attendue. La Galerie Mathgoth accueillait du 13 au 25 octobre 2012 Gérard Zlotykamien. L’artiste présentait une série de ses « Éphémères » peints sur bois et sur feutres issus de sommiers de lits dépecés, fruit d’un travail débuté en 2012. Une occasion exceptionnelle de redécouvrir cet artiste solitaire, dont l’art et les rares apparitions font de lui un personnage unique, une référence.
Un catalogue a été édité à l’occasion de l’exposition.
Le GOUZOU a 20 ans. Éh oui, déjà!
Pour fêter cet anniversaire comme il se doit, son créateur JACE investissait les cimaises de la galerie Mathgoth pour une exposition anniversaire.
Une seule contrainte : le format de 50×50 cm!
Une quarantaine d’artistes a voulu se prêter au jeu en acceptant l’invitation de la galerie.
Des petits formats pour une grande exposition!
A1one, Alber, C215, Chanoir, Colorz, Cope2, Cornbread, Crash, CT, Der, Epsylon Point, Jean Faucheur, Fenx, Gilbert, Indie184, Jace, Jana & Js Jef Aérosol, Kongo, Labrona, L’Atlas, Lazoo, Mambo, Jérôme Mesnager, Misha Most, Miss. Tic, Mist, Mr. Lolo, Nebay, Rero, Sack, Seize HappyWallMaker, Speedy Graphito, Smash137, Surfil, Taki183, Tanc, Thom Thom, Tilt, David Walker, Nick Walker, Zenoy, Zevs et Gérard Zlotykamien.
Pas de reniement dans l’œuvre de Cope2 : la patte du king avec ses bubbles aux marqueurs et bombes demeure au cœur de chacune des toiles mais avec de nouveaux espaces et de nouvelles techniques investis. Une vraie évolution dans son travail, déjà amorcée lors de sa première exposition parisienne Burnings Hearts, en novembre 2010, où apparaissaient les premiers signes d’un style en pleine effervescence. Désormais, privilégiant le travail en atelier, plus minutieux, Cope2 approfondit cette évolution pour une performance très aboutie. Exit la ligne 4 du métro new yorkais de ses débuts, la toile est désormais sa matière de prédilection, ce qui concourt à l’accessibilité de l’artiste en défiant le paradoxe du street art. Cope2 est devenu un véritable peintre d’atelier avec la rigueur et les tourments que cela implique.
Considérant le plan de métro comme fédérateur du mouvement graffiti, la galerie Mathgoth a invité des writters du monde entier à réaliser une oeuvre à partir d’un plan de métro de leur pays. Pionniers, les new-yorkais sont largement représentés avec notamment TAKI183, SEEN, TKID170, COPE2, CAP ou COMET. Mais l’universalité du graffiti éclate au grand jour avec des oeuvres issues des 4 coins du monde : CT (Italie), Binho RIBEIRO (Brésil), PUPPETS (Suède), A1ONE (Iran), SACK (Chine), DAST (Colombie), AIKO (Japon), NASTY (France),…
Le graffiti naît à New York, dans les années 70 où l’ambiance est assez chaotique. La ville, ruinée, vit l’une des plus grandes crises financières et identitaires depuis sa fondation. Les minorités ont un sentiment d’abandon et une soif de transgression face à la sensation d’invisibilité sociale. Pour fêter les 40 ans du graffiti; la galerie MathGoth avait décidé d’organiser une exposition collective à Nancy. Une exposition offrant un panel complet de l’art urbain 4 décennies plus tard.Artistes présentés : A1one, Alber, L’Atlas, Colorz, Cope2, Cornbread, CT, Epsylon Point, Jean Faucheur, Indie184, Jace, Jef Aérosol, Koma, Dominique Larrivaz, Miss. Tic, Obey, Sack, Seen, Seize HappyWallMaker, Surfil, Taki183, Tanc, Thom Thom, TKid 170, Gérard Zlotykamien, …
SACK est un jeune artiste chinois de 22 ans. Il étudie aux Beaux-Arts à Aix-en-Provence. En Chine, le graffiti en est encore à ses balbutiements et la plupart des jeunes qui le pratiquent sont encore dans une phase de découverte qui consiste essentiellement à copier ce qui a été fait dans le passé à l’Ouest. SACK est en avance. Il maîtrise la technique et fait preuve d’une forte d’imagination. En outre, chacune de ses œuvres est une histoire vraie en soi. Les contes de son pays sont une source infinie de création dans laquelle il puise avec joie et d’excitation. « Voyage en Orient » était la première exposition solo de SACK.
Depuis 2000, Thom Thom s’attaque dans la rue aux panneaux publicitaires. Il y découpe, sculpte, cisèle les affiches pour composer ses oeuvres. Une couche, deux couches, dix couches : tout son travail joue sur l’épaisseur. Il est encore plus éphémère que ceux de ses congénères du street art, soumis aux contrats publicitaires sans cesse renouvelés. Avec « Échantillons », ce sont dix ans de ce travail dans la rue que Thom Thom propose pour la première fois en galerie.
L’oeuvre de Seize se justifie simplement par sa beauté.
Elle est abstraite, ambiguë et multiforme. Ce n’est pas politique, impudique ou prétentieux.
Il y a juste ce foisonnement de couleurs, des couloirs complexes et interminables, des labyrinthes qui nous mènent quelque part. Chez nous?
Avec << GEOMETRIZM >>, Seize HappyWallMaker nous invite à pénétrer dans son univers.
Deux idées animent Mathilde et Gautier Jourdain : aider et soutenir les artistes, offrir l’envie et les moyens de collectionner.
C’est dans cette optique que la galerie Mathgoth a décidé de réaliser en cette fin d’année 2010, sa première vente privée.
COPE2 est une véritable légende du graffiti international.
Dés la fin des années 70, il tagguait le métro de son New York natal.
Son terrain de jeu préféré : la ligne de métro numéro 4.
Si sa compagne, INDIE184, a commencé le graffiti bien plus tard, elle a rapidement rattrapé le temps perdu.
Sous l’aile du maître, elle s’est forgé un nom et un style.
Celui-ci, ludique et pétillant, a apporté au graffiti américain une touche de féminité jusque là quasi inexistante.
Avec « BURNING HEARTS », INDIE et COPE signent leur première exposition en France.
A1one n’a pas la trentaine qu’il est déjà un pionnier : le premier taggueur de tout le Moyen-Orient.Artiste multifacettes, il synthétise des influences toutes plus éclectiques les unes que les autres. Touche-à-tout stylistique (graffs, collages, pochoirs, stickers), il passe sans problème existentiel de la critique sociale européenne à l’art aborigène ou du graffiti hip-hop à la calligraphie islamique. Avec »ISHQ » (Amour), A1one signe sa première exposition personnelle en dehors de son Iran natal.